La flore est l’ensemble des espèces végétales qui croissent de façon naturelle dans un pays, une région ou à une époque donnée. La reproduction des plantes et fleurs est depuis le très jeune âge un sujet naturel auquel on s’essaye à peindre ou à dessiner. On semble doté d’une certaine conscience botanique
Depuis l’Antiquité, on constate que le végétal est une source d’inspiration inépuisable pour les créateurs. On attribue la représentation végétale à une signification, en fonction de l’époque : mythologique ou aujourd’hui écologique. Le végétal est vivant et il intrigue. Les artistes utilisent le végétal comme support dans l’art topiaire, comme matériau dans le Land-Art, comme motif, symbole religieux. C’est également un outil de vulgarisation des connaissances scientifiques ou botaniques.
L’art botanique naît avec l’étude scientifique du monde végétal. Car c’est en effet grâce à l’intérêt scientifiques tout d’abord, qu’on observe et étudie avec sérieux le monde végétal, on les observe à des fins médicinales comme pour les remèdes, l’identification et la classification des espèces non ou toxiques. Souvent d’ordre pragmatique, on réalise des illustrations botaniques afin d’identifier une plante, car les images sont plus parlantes que des mots. D’autres illustrations ont servi de plus grands desseins comme l’élaboration d’un système de classification créer par le botaniste suédois Carl Von Linné
On estime le premier herbarium illustré sur les plantes médicinales de Krateus, un herboriste grec vers -100 av J-C. Ces illustrations botaniques sont évoquées par Pline l’Ancien dans son ouvrage Histoire naturelle , seul ouvrage à nous être parvenu. Une traduction littérale d’Historia , cet ouvrage regroupe une grande partie sur la botanique, il s’agit d’une démarche d’observation et de description systématique de la nature. C’est une description de tout ce qui est visible dans le monde naturel, animal, minéral, végétal.
On retrouve une copie du manuscrit de Dioscorides, médecin dans l’armée de Néron. Datant de 512 après J-C. De Materia Medica, un ouvrage comportant des informations, des illustrations sur plus de 600 espèces végétales et recettes qui soignaient divers maux. Ces grands traités codifièrent les savoirs sur les propriétés des plantes. Des siècles durant, on s’est servi de ces planches afin de s’instruire à la médecine, les herbiers étaient reproduits, enrichis par d’autre culture, dans le monde musulman, en Inde, en Mésopotamie.
L’évolution a permis une diversité des formes, des couleurs infinies qu’il s’agisse des arbres, des plantes herbacées, aquatique, des plantes à bulbes ou des succulentes qui ont dû faire face aux conditions climatiques (sècheresse) de certaines régions. D’autres végétaux se sont adaptés afin d’être comestibles pour les autres êtres vivants (animaux, hommes) afin de pouvoir coloniser de nouveaux territoires. Les plantes dépourvus de fleurs, autrement les plantes dites primitives sont apparue bien avant les plantes à fleurs qui sont apparus au même moment que les insectes pollinisateurs. Ces dernières représentent la grande majorité des représentations botaniques.